Prendre la mer sur un voilier fait rêver l'humanité depuis la nuit des temps. Laisser derrière soi le système du rythme terrestre pour voyager à la vitesse d'une vague ou du vent et découvrir des contrées lointaines est une forme de liberté exaltante. Un voilier, c'est aussi un peu d'argent à l'achat, puis pour les entretiens, l'assurance, la place de port, les équipements, les réparations...

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Et quand le système est laissé derrière soi, que reste-t-il comme solution pour subvenir à nos propres besoins personnels et ceux du bateau ? Devenir skipper et faire du charter ou des convoyages ? C'est une grande responsabilité que d'être skipper, professionnel. C'est aussi une grosse formation et beaucoup de pratique pendant plusieurs années. Mais devenir professionnel est-il le seul choix qui s"offre à ceux qui aime la mer ? Il est aussi possible de faire du charter de façon non professionnel. Mais dans ce cas, où sont la liberté et le voyage sans la paix d'esprit de faire ce qui est juste ?

Cela reste une vie très limitée.

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Certains métiers offrent une possibilité de travail à distance, et c'est toujours mieux un bureau sur son bateau plutôt qu'à terre. Là encore, c'est une vie très limitée. Où est la liberté de temps et de voyage quand un impératif professionnel retient le bateau et fait manquer la bonne fenêtre météo ? Et après, on se dit à soi-même que la voile, c'est 80% du temps au moteur ! En restant un employé à distance il y a toujours des contrainte horaire, et etre à son propre compte n'est pas pour tout le monde.

 

Le point est que, malgré certaines possibilités de revenu à distance, la vie sur l'eau reste fondamentalement très limitée, car la majorité des revenus sera de toute façon dépensée dans le bateau laissant peu de possibilité de concrétiser pleinement l'experience du voyage en arrivant dans un port nouveau.